PEST: Rest In Morbid Darkness (2008-Season Of Mist) [Black-Metal]

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2008 commence bien pour le label Season Of Mist (Underground Activist), puisqu'après avoir pris sous son aile les Français de Hegemon à la sortie de leur nouvel album ('Comptenptus Mundi'), c'est au tour de PEST (Suède) avec la sortie de leur tout nouvel album, 'Rest In Morbid Darkness'. Cela est une moins bonne chose pour PEST qui nous offre un nouvel album assez médiocre dans l'ensemble. Avant d'entrer dans le vif du sujet je vous propose un petit retour en arrière...

Formé en 1997 par le duo Necro et Equimanthorn, PEST débute sa carrière et sort son premier album 'Desecration' sur le label No Colours Records en 2003. C'est l'évolution logique de la sortie de 'In Eternity Skyless' en CD-R en 1999 et de 'Black Thorns' la même année, rééditée en 2004 en format LP par Deviant Rec; puisqu'il est question ici d'un True Black-Metal dans toute sa splendeur. 'Dauðafærð', EP sortant par la suite, composé d'un morceau plutôt long : musique lacinante, quasi rampante mais qui ne fait perdre en rien la qualité du travail produit.
En 2005 sort 'In Total Contempt' qui quant à lui, est un retour à de la musique brutale et sans ambition, ni saveur ni mélodie...

On compte alors sur 'Rest In Morbid Darkness' pour raviver la chose, et ce n'est pas faute d'y avoir cru...
"Possessed by the Beast" introduit lourdement l'album et on se lasse déjà vers le milieu du morceau, des guitares saturées, un chant criard et un son assez primitif dans l'ensemble (bien que la production ne soit pas merdique). Ce que ça m'inspire ? Un sérieux manque de mélodie qui ennuie l'auditeur tout au long de l'album. Mis à part le titre "Nights in the cursed Chapel" auquel j'ai accroché, l'enchaînement des 7 autres morceaux se suivent et se répètent pour la plupart.
Une petite nouveauté qui peut surprendre : le son un peu plus "Black'n'roll" de certains titres, pourquoi pas !
Si vous cherchiez l'atmosphère pesante de 'Dauðafærð', écoutez "The Lust for Cruelty" qui sauve plus ou moins la médiocrité du reste de l'album avec une ambiance assez Doom, qui rejoint à ce que j'ai dit précédemment de l'EP.
Je ne sais que dire d'autre sur le contenue de 'RIMD' si ça n'est qu'il faudrait peu être songer à arrêter de vouloir produire un son encore plus bourrin, des chants encore plus haineux, des compositions encore plus basiques, si le résultat est aussi plat.
Aucun voyage tout au long de l'écoute, aucune image.
Ce qu'il faudrait c'est de ne pas écouter les titres en les enchaînant, c'est plus ennuyeux qu'autre chose.
 

Pour conclure, le reproche qu'on pourrait faire à 'RIMD' est son manque d'originalité, et certains me diront que les retours aux sources ne sont pas mauvais non plus, et que c'est ça le Black-Metal, le pur, le véritable. 
Mouais...

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