IRON SAVIOR: Megatropolis (2007) [Heavy-Metal]

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 Est-il encore utile de présenter Piet Sielck, sans nul doute une des figures importantes du Metal Teuton ? Outre le fait d'avoir été un producteur émérite dans les 90's d'albums de Blind Guardian ou encore Saxon, l'un des fondateurs d'Helloween est finalement revenu en 1996 à ses premières amours, préférant délaisser la console et le siège de producteur, pour reprendre sa guitare et former avec son pote de toujours Kai Hansen, IRON SAVIOR...

Nous voici donc 10 ans plus tard, et bien que Kai Hansen ait quitté le navire pour se consacrer uniquement à son Gamma Ray en 2001, le groupe a continué de parcourir son chemin avec plus ou moins de bonheur... On ne peut nier que les 2 derniers albums sortis en 2002 et 2004 ('Condition Red' & 'Battering Ram') était loin d'être des chef-d'oeuvre, et ne faisaient que confirmer aux mauvaises langues que notre Piet sans son Kai de pote restait certes un producteur respectable, mais semblait être un bien piètre compositeur...

A l'image d'un Scorpions ou d'un Udo, Piet Sielck a donc décidé de remettre les pendules à l'heure en cette année 2007 et fêter comme il se doit la décennie qui vient de s'écouler avec un nouvel album, 'Megatropolis'... Dès les premières notes de "Running Point" le ton est d'ailleurs donné avec ces riffs puissants, cette rythmique ou la double-pédale mène la danse, et cette voix puissante et guerrière tellement caractéristique du Heavy-Metal à l'allemande. Et que dire de ces envolées mélodiques ou les solos sont rois, et ne sont évidemment pas sans nous rappeler la première période d'Helloween, voire plus récemment Gamma Ray. Alors certes, on est en terrain connu, mais comment ne pas vouloir monter le son et bouger sa tignasse sur des morceaux qui sentent la sueur comme "The Omega Men" ou "Megatropolis", qui fleure bon avec ce Heavy/Power-Metal dont nos voisins Germaniques ont le secret...

Au niveau de la production, il n'y a pas grand chose à dire puisque c'est le leader d'IRON SAVIOR qui s'est occupé de tout, et on a donc droit à quelque chose de puissant et clair, qui transcende parfois des morceaux comme ce "Cybernatic Queen" au rythme certes plus ralenti que le reste de l'album, mais qui permet d'avoir une facette différente du groupe ce qui est plutôt une bonne surprise à l'arrivée notamment avec ce refrain entêtant...

 

Alors certes, IRON SAVIOR n'a pas pris énormément de risques avec ce 'Megatropolis', mais nous offre simplement un pur album de Metal comme on les aime, avec ces rythmiques rapides truffées de plans mélodiques inspirés ou la voix grave de Piet Sielck trouve naturellement sa place... Que demander de plus ?

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A
Putain !Il y a  un album d'Iron Savior que j'aime bien: Condition Red, qui contient de très belles mélodies bien pêchues.Mais ce Megatropolis, là, comment dire ? Ben c'est de la merde :/Que des chansons quelconques, j'ai dû noter un riff sympa et un bon solo... et c'est bien tout.Ce que je demande de plus, c'est un songwriter digne de ce nom ;)
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