WATAIN: Lawless Darkness (2010) Black Metal

Season Of Mist

 

 

WATAIN est un groupe de Black Metal Suédois fondé en 1998 qui vient de sortir son quatrième album, 'Lawless darness' chez Season of Mist. Petit rappel des anciennes monstruosités du groupe :

Go Fuck Your Jewish God (Cassette - 1998)

 Black Metal Sacrifice (Live - 1999)

 Rabid Death's Curse (CD - 2000)

 The Ritual Macabre (Live - 2001)

 The Misanthropic Ceremonies (Split - 2001)

  Promo 2002 (Démo - 2002)   

Casus Luciferi (CD - 2003)

Sworn to the Dark (CD - 2007)

 Lawless Darkness (CD - 2010) (sorti en 4 formats)
-CD
-Digi
-DLP
-Box en forme de livre en cuir avec une bougie, un poster, des cartes postales, etc. vendue 70 euros

'Rabid Death’s Curse' était génialement sale, 'Casus Luciferi' un peu plus politiquement correct mais toujours aussi bon, et c’est avec 'Sworn To The Dark'  qu’on atteint une petite rupture avec le passé de WATAIN, mais sans perdre de vue la marque de fabrique du groupe et sa petite ressemblance avec Dissection. Bon, perso j’ai moins raffolé de 'Sworn...', mais quelques morceaux relèvent le niveau ( surtout en live ).

A la première écoute de 'Lawless Darkness', les deux choses qui sautent aux oreilles sont : un album logique dans la continuité de ce qu'avait proposé le groupe jusque-là  & le point faible de l’album : sa longueur. Parce qu’en effet, WATAIN ça déboîte mais en écouter pendant plus d’une heure c’est comme tout ,ça devient un peu lassant.

On entre dans le vif du sujet à partir du troisième morceau "Reaping death" qui nous réveille dans la partie instrumentale bien trop longue du morceau précédent. On sait bien que WATAIN est un groupe qui joue sur l’esthétique mais on sait aussi que le mieux est l’ennemi du bien… Néanmoins, notons que la mise en place d’une partie un peu plus soporifique se suit d’une piste brutale, un détail «raffiné» qui n’est sans doute pas laissé au hasard.

Tout au long de l’écoute, en penchant un peu plus l’oreille on trouve des riffs ressemblants à ceux de Marduk ou encore d’Aura Noire. Mais le plus gênant ici n’est pas de trouver des influences extérieures. Le petit "hic" de 'Lawless darkness', c’est que les Suédois restent enfermés dans la bulle WATAIN, de l’orchestration parfaite, du chant parfait et de l’esthétique très travaillée. Un peu trop lisse pour les fans des premiers émois. C’est à l’écoute du titre éponyme que l’album se scinde en deux par quelques minutes instrumentales, qui marquent plus qu’un simple morceau sans voix, il est une césure qui permet d’enchaîner sur une agressivité digne du groupe.  Au fil des 4 derniers morceaux on comprend où les Suédois voulaient en venir, pour nous balancer intelligemment un album colossal et mature. Si on devait faire découvrir WATAIN avec un album qui résume bien le tout, on ferait surement écouter ce fameux nouvel album.

On avait compris que le groupe était une bête de scène difficilement domptable, il est évident qu’avec 'Lawless darkness', plus d’un seront pressés de les retrouver sur la scène du Nouveau Casino le 1er Octobre 2010 ! 

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